Chirurgie tumorale de l’appareil locomoteur

Le Service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil moteur comprend une équipe dédiée à la chirurgie tumorale de l’appareil locomoteur pour la prise en charge des personnes souffrant de tumeurs bénignes et malignes des os et des tissus mous.

Les sarcomes sont des cancers rares qui touchent quelques centaines de personnes en Suisse chaque année. Ils nécessitent une expertise hautement spécialisée. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) constituent l’un des cinq centres universitaires nationaux dédiés à leur prise en charge.

Les sarcomes peuvent être classés en deux catégories :

• Les sarcomes osseux : cancers des os qui touchent en particulier les os longs tels que le fémur et le tibia. Ils sont fréquents chez les enfants et les jeunes adultes.
• Les sarcomes des tissus mous : cancers touchant les tissus tels que la graisse, les muscles, les tendons ou les vaisseaux sanguins.

Les métastases sont des tumeurs secondaires formées à partir de cellules cancéreuses qui se sont détachées d'une tumeur primaire (cancer du sein, de la prostate ou du poumon, par exemple). Les métastases osseuses sont les tumeurs osseuses les plus fréquentes.

En cas de suspicion d’une tumeur cancéreuse, le ou la médecin adresse la personne concernée à l’équipe de chirurgie tumorale de l’appareil locomoteur qui la recevra rapidement.

Le diagnostic comprend un entretien, un examen clinique, des examens d’imagerie (radiographies, IRM ou scanner), des analyses de laboratoire et, si nécessaire, une biopsie.

Une fois le diagnostic posé, le cas est présenté au tumor board (colloque interdisciplinaire) spécialisé, afin de décider de la prise en charge. Ces équipes médicales se réunissent une fois par semaine.

Les plans de traitement sont organisés en collaboration avec plusieurs spécialistes (chirurgiennes et chirurgiens, oncologues et radio-oncologues, notamment) et sont conçus afin de répondre aux besoins individuels de chaque patient ou patiente. Ils peuvent comprendre des traitements systémiques (chimiothérapie, immunothérapie, etc.) et des traitements locaux (chirurgie, radiothérapie, etc.).