Hydratation artificielle

Doit être envisagée si le patient :

  1. N’arrive plus à avaler une quantité suffisante de liquide, habituellement environ 1 litre par jour.
  2. ET reçoit des agents induisant potentiellement une confusion (opiacés, psychotropes) ou présente des symptômes ou des signes en lien avec une déshydratation, par exemple xérostomie (signe peu fiable), soif, vertiges, céphalées, fatigue, somnolence, delirium, constipation.
  3. ET accepte de recevoir une hydratation artificielle.

N.B. : en cas de non communication, vérifier l’existence de directives anticipées et discuter avec l’équipe de soins, le représentant thérapeutique et les proches. Dans tous les cas, il faut accompagner les proches/le patient dans la compréhension des décisions/mesures prises (objectifs des soins).

Puis :

  • Introduire une hydratation par voie sous-cutanée, en continu sur 24 heures ou sur la nuit (maximum 100 ml/h) OU une hydratation par voie intraveineuse si une voie IV est déjà utilisée (par exemple par DAVI), si présence d’œdèmes généralisés ou de troubles majeurs de la crase.
  • Type de soluté :
  • NaCl 0.9%
  • NaCl 0.45% ou GlucoSalin 2/1 en cas d’hypernatrémie ou risque de surcharge hydrosaline.
  • Environ 1000 ml/24h, à adapter selon situation clinique (Cave: œdème périphérique, insuffisance cardiaque, encombrement bronchique).
  • Dans tous les cas, continuer les soins de bouche, utiliser les glaçons de jus d’ananas pour lutter contre la sensation de bouche sèche et stimuler la salivation.

La poursuite de l’hydratation doit être régulièrement discutée selon son efficacité et sa tolérance, l’évolution clinique et les objectifs de soins

Dernière mise à jour : 25/02/2021