Types de tumeurs et traitements

Adresse

Boulevard de la Cluse 30
1205 Genève
Suisse

Isabelle Streuli
Docteure
Isabelle Streuli
Médecin responsable d'unité
Patrick Petignat
Professeur
Patrick Petignat
Chef de service

Situation pouvant nécessiter un traitement conservateur de la fertilité

Maladies oncologiques 

Gynécologiques : Tumeurs borderlines de l’ovaire, cancer de l’ovaire, du col, du vagin, de la vulve à un stade précoce
Non-gynécologiques : Sarcome pelvien, rhabdosarcome, tumeur rectosigmoïdienne, etc
Autres maladies : Cancer du sein, cancer de l’os (ostéosarcome – sarcome d’Ewing), maladie de Hodgkin, lymphome non-Hodgkinien, leucémie, etc…

Maladies non oncologiques 

Insuffisance ovarienne précoce lors de syndrome de Turner, syndrome du X fragile, etc...

Risque d’insuffisance ovarienne

Il dépend de l’âge de la patiente et de sa réserve en follicules primordiaux. Les effets gonadotrophiques sont moins délétères chez les patientes pré pubères que chez les patientes post pubères. Parmi les situations à l’origine d’insuffisance ovarienne on distingue les :

  • Traitements oncologiques : Ce sont les situations les plus fréquentes pouvant nécessiter une cryopréservation de tissu ovarien.
        • Les chimiothérapies peuvent être classées « agents à haut potentiel gonadotoxique » (cyclophosphamide, isosfamide, etc), « agents à potentiel gonadotoxique intermédiaire » (cisplatine, adriamycine, carboplatine, doxorubicine, etc), « agents à faible potentiel gonadotoxique « (bléomycine, actinomycine D, vincristine, methotrexate, 5 fluorouracil, etc).
        • La radiothérapie. Une dose de 5-20 Gy administrée sur l’ovaire est suffisante pour détruire la fonction ovarienne. L’irradiation utérine peut entrainer des dysfonctions utérines et interférer avec l’implantation embryonnaire, entrainer une réduction de la taille de l’utérus et être à l’origine de complications obstétricales notamment en raison de l’altération vasculaire post-radiothérapie (FC précoces, MAP, RCIU).
  • Maladies non-oncologiques : Elles peuvent nécessiter une chimiothérapie (lupus érythémateux systémique, arthrite rhumatoïde, maladie de Beçet et de Wegener, etc). Les pathologies ovariennes récidivantes, entrainant la destruction de tissu ovarien et/ou nécessitant des exérèses chirurgicales répétées (kystes mucineux, dermoides, endometriomes) constituent également une indication.
Dernière mise à jour : 29/01/2019