La recherche au service du malade

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Suisse

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    Bâtiment Jean-Louis Prévost - 1er étage
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    Secrétariat du Pr Triponez

    Tél. +41 22 372 78 73
    Fax +41 22 372 78 80

    Sophie.Chenevard@hcuge.ch

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Responsable du service de chirurgie thoracique et endocrinienne
Professeur
Frédéric Triponez
Médecin-chef de service

La recherche médicale et clinique fait partie des objectifs des HUG. Le développement de stratégies diagnostiques et thérapeutiques performantes et peu invasives est la principale mission de recherche du Service.

Il y a 2 axes principaux de recherche.

  • Le premier, en recherche clinique, vise à diminuer les risques de complications lors des interventions chirurgicales
  • Le deuxième, en recherche fondamentale, cherche à améliorer la prise en charge des patients avec cancer du poumon et de la plèvre (mésothéliome).

La recherche fondamentale sur le cancer du poumon et le mésothéliome est faite au laboratoire de recherche du service, dirigée par la Doctoresse Véronique Serre-Beinier à la faculté de médecine de l’Université de Genève.

Chirurgie thoracique mini-invasive

Développements technologiques pour l’amélioration de la chirurgie mini-invasive du poumon et des organes intra-thoraciques.

Dès les années 2000, le Service a adopté les techniques minimalement invasives (essentiellement par thoracoscopie) pour pratiquer les interventions thoraciques. Nous pratiquons actuellement 80% des interventions thoraciques par abord minimalement invasif et sommes pionniers en Suisse pour l’ablation du thymus par abord sous-xyphoïdien (entre autre lors de myasthénie grave).

Nous développons par ailleurs de nouvelles techniques d’imagerie par fluorescence afin d’être plus précis dans les résections pulmonaires limitées (résection de segment pulmonaire, impliquant une résection de moins de tissu pulmonaire sain qu’une lobectomie).
Par exemple, un article récent sur le sujet : Impact of near-infrared angiography on the quality of anatomical resection during video-assisted thoracic surgery segmentectomy

Chirurgie thyroïdienne et diminution du risque de lésion des nerfs de la voix et des parathyroïdes

Les techniques de neuromonitoring du nerf récurrent (nerf de la voix) ont été introduites dans le service dès 2006 et sont utilisées systématiquement lors des interventions sur la thyroïde et les parathyroïdes. Les techniques les plus modernes (neuromonitoring en continu) sont utilisées lors de situations complexes. Ces techniques aident au repérage du nerf de la voix et contribuent, avec l’expertise chirurgicale, à la diminution du risque de problème de voix après intervention sur la thyroïde.

Le Service organise quelques fois par années des cours de formation destinés à des chirurgiens souhaitant approfondir leur connaissance dans ce domaine.

Depuis quelques années, le Service a été pionnier dans le développement des techniques d’imagerie par fluorescence des parathyroïdes. Ces techniques aident à la détection des parathyroïdes et permettent de garantir une bonne vascularisation et fonction des parathyroïdes après résection de la thyroïde, contribuant notablement à la diminution du risque d’hypocalcémie après thyroïdectomie.
Par exemple, un article récent sur ce sujet : Randomized clinical trial of intraoperative parathyroid gland angiography with indocyanine green fluorescence predicting parathyroid function after thyroid surgery

La recherche fondamentale sur le cancer du poumon et mésothéliome

Le laboratoire de recherche fondamentale, dirigé par le Professeur Frédéric Triponez et la doctoresse Véronique Serre-Beinier, s’intéresse aux cancers pulmonaires et au cancer de la plèvre (mésothéliome). Les objectifs de ces recherches sont d’identifier de nouvelles approches thérapeutiques permettant de maîtriser l’évolution de ces cancers.

Cancer du Poumon

A l’ère de la médecine personnalisée, la caractérisation moléculaire des tumeurs doit permettre d’identifier l’agent thérapeutique le mieux adapté à un patient. Mais cette cartographie ne suffit pas à prédire la réponse d’un patient à un traitement donné sur une durée prolongée. C’est pourquoi, nous souhaitons développer un test fonctionnel clinique permettant de suivre la réponse de la tumeur d’un patient donné à un ou plusieurs traitements. Nous mettons actuellement en place une méthode qui permet de reconstituer la tumeur pulmonaire de chaque patient in vitro sous forme de mini-organes en 3D (appelés organoïdes dérivés du patient ou PDO). Un PDO a la faculté d’exprimer les mêmes mutations que les cellules originelles prélevées sur la tumeur d’un patient. Il va reproduire l’anomalie spécifique et génétiquement unique d’une personne. Ces PDO spécifiques de chaque patient nous permettront de tester plusieurs agents anti-cancéreux en parallèle et de suivre les effets d’agents actifs sur du long terme afin d’identifier l’émergence de résistance. Nous pourrons ainsi tester l’efficacité des traitements chimiothérapeutiques, immunothérapeutiques ou une combinaison des deux. Plusieurs études très récentes confirment que les PDO peuvent répliquer les réponses aux traitements des patients en pratique clinique et pourraient être de précieux outils pour une médecine personnalisée.

Mésothéliome

Le mésothéliome pleural est une forme de cancer rare qui affecte les membranes qui recouvrent la cage thoracique et les organes qu’elle contient (poumon, cœur). La majorité des patients atteints de ce type de cancer très virulent (majoritairement des hommes de plus de 50 ans) ont été exposés à l’amiante de manière répétée, généralement sur leurs lieux de travail.

Le traitement du mésothéliome fait actuellement face à deux limitations d’importance: son diagnostic est tardif puisqu’aucun symptôme connu ne se manifeste au stade précoce; les cellules cancéreuses du mésothéliome sont résistantes aux traitements classiques de chimiothérapie et radiothérapie.

Notre laboratoire cherche à identifier de nouvelles cibles thérapeutiques qui permettraient de développer des traitements plus efficaces. Nous nous intéressons au rôle de la réponse inflammatoire sur l’origine, la multiplication et la différenciation des cellules cancéreuses. Nous nous concentrons particulièrement sur le rôle d’une cytokine inflammatoire, la molécule MIF pour « Macrophage migration inhibitory factor » qui est capable d’augmenter la multiplication des cellules cancéreuses.

Vous trouverez plus d’informations et une liste des publications sur le site du laboratoire

Dernière mise à jour : 04/05/2021